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Pensées

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8 août 2007

Harry Potter et l'Ordre du Phénix

Ah, un Harry Potter... Il n'en reste plus que deux !

Je ne veux rien gâcher à personne, donc si vous préférez aller voir le film ou lire le livre, fuyez cette page qui recelle des gâteux (traduction approximative de l'horrible spoiler anglais...) !

J'avais relu le livre auparavant, qui est le plus long de toute la série (c'est sûr, maintenant que le dernier est sorti !)
: 766 pages dans l'édition Bloomsbury originale.

Je ne dirais pas que j'aie été déçu. Les images sont très belles et les choix graphiques m'ont beaucoup plu. Je pense aux Thestrals, chevaux à la fois squelettiques et reptiliens, superbement créés. Je pense aussi aux patronus de l'Armée de Dumbledore, prenant de jolies formes vaporeuses, en parfaite adéquation avec la description de J.K.Rowling.

Gary Oldman et Alan Rickman sont toujours excellents, comme nos jeunes élèves, qui ont pris leur rôle très à coeur. Dolores Umbridge est toujours aussi insupportable, et on comprend fort bien les coups de sang du héros contre son discours dégoulinant, mièvre et mielleux.

Dumbledore est égal à lui-même, non qu'il soit parfait, mais comme cet épisode est celui de son retrait, le film se remet très bien de ce défaut-là.

Pour moi, le principal manque est le temps. 2h08 pour un bouquin de plus de 750 pages ? Comment réaliser une telle prouesse sans léser les lecteurs ? Le défaut que l'on a relevé dans la Coupe de Feu (l'épisode précédent) s'accentue encore : tout s'enchaîne sans transition. Une scène, puis une autre, puis une troisième... Comprenne qui pourra ! Certains ont critiqué les dialogues, parfois pesants, et la morale, assénée à plusieurs reprises, mais ces lourdeurs sont parfaitement masquées dans le livre ! Harry réfléchit, évolue, tombe amoureux... Il s'interroge naturellement ! La pilule passe alors dans les lignes grâce aux traits de vie quotidienne si savoureux. On en trouve pas une trace dans le film !

En conclusion, un excellent travail du réalisateur et du directeur de la photo, des musiques époustouflantes et des acteurs très à leur aise. Un reproche : la mesquinerie du script, trop haché et décousu pour que le spectateur oublie ce gouffre béant entre un livre et un film.

Une question subsiste : pourquoi ne pas prévoir, comme pour le Seigneur des Anneaux, une version longue qui attirerait les acheteurs de DVD passionnés et ... les lecteurs avides ?

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8 août 2007

Les objectifs de l'école

Alors voilà. Mes parents sont enseignants, mon père à l'Université, et ma mère au Collège. J'ai une soeur, une cousine et une tante enseignantes et mon amie se prépare à devenir institutrice. Moi-même, vous le comprendrez sans peine, j'ai beaucoup hésité à me tourner vers cette carrière aux multiples facettes...

Je voudrais  me poser ici une question (chaque chose en son temps !) :
Quel doit être le but de l'école, dans notre pays, et plus encore, dans Europe du vingt-et-unième siècle ?

Définir les objectifs de l'enseignement nous entrainerais dans un débat philosophique extrêmement intéressant, mais pour lequel je ne me sens pas compétent. Ce que je voudrais savoir, c'est comment faire un système qui prépare bien les gens à la vie active, à tous les sens du terme ? On va poser les contraintes que l'on impose à un adulte accompli, et on verra bien ce que l'on peut en faire :

  1. comprendre les problèmes de son pays,
  2. être à même d'agir dans la société,
  3. vivre en harmonie avec ses contemporains.

Voilà. Peut-on imaginer une école qui ne réponde pas à ces impératifs fondamentaux ?

Il me semble essentiel, mais je peux me tromper, qu'un adulte comprenne les principes généraux de l'Histoire. En France, et plus généralement en Europe, on a le droit de vote, donc on doit être capable d'assumer cette responsabilité. C'est un peu comme signer un contrat. Celui-ci n'est valide que si on est capable de le signer. Concrètement, je ne peux pas engager la responsabilité de la France, mais le Président de la République, lui, le peut, durant son mandat. Lorsque je vote, je dois le faire en toute connaissance de cause.
Cet impératif donne à l'école une mission culturelle et civique très importante, qu'elle doit absolument remplir. C'est une mission de service publique que de former des citoyens avisés.

Voudrait-on former des futurs chômeurs ? De formidables penseurs inactifs, purement contemplatifs ? Soyons précis, par l'action dans la société du point 2, j'entends bien sûr que tout travail, même purement intellectuel, est une activité. Si celle-ci profite à d'autres, sur un plan scientifique ou divertissant, il est parfaitement normal que cette activité soit alors rémunérée ! Je pense sincèrement que l'oisiveté est mère de tous les vices, et cette formule désuète ne me semble pas pour autant conservatrice, bien au contraire. Ma chère mère a eu le bon goût de s'arrêter de travailler pour nous élever, et je lui en suis infiniment reconnaissant. En revanche, je ne comprendrais pas qu'elle arrête de travailler sans échanger ce sacerdoce qu'est l'enseignement contre un investissement associatif.
L'école doit donc nous permettre de trouver un emploi, et de le conserver, voire d'évoluer. Les connaissances nécessaires au travail doivent nous être enseignées, ainsi que les techniques à mettre en oeuvre. Enfin, le goût du travail, ou au moins la compréhension de sa nécessité doivent être martelés.
C'est une mission de service publique que de former des citoyens actifs.

Comment tient notre société ? La famille est une communauté, l'école en est une autre, la ville également... Si nous nous soumettons à la même loi, nous devons tous la respecter. Que ce soit l'enseignant qui doit respecter ses collègues, ses élèves et ses supérieurs. Que ce soit l'élève qui doit respecter le personnel enseignant, ... Comment survivre, lorsqu'on a pas appris à respecter les autres ? On dit élever un enfant, et l'anglais dit to bring up, ce qui est encore plus explicite. Culturellement, nous savons qu'un enfant ne doit pas seulement grandir par la taille, mais aussi, et surtout par l'esprit !
L'école, après la famille, se doit d'être une institution d'éducation.C'est une mission de service publique que de former des citoyens polis.

8 août 2007

En guise de présentation....

Bonjour à tous.

Il me semble important de me présenter, puisque tout lecteur de ce blog aura le loisir de lire mon avis. Notez bien que vous pouvez aller cliquer ailleurs si vous le souhaitez, et que personne ne vous retient sur ces pages. Pour ceux qui seraient restés, je vais tout de même vous parler de moi !

Je suis né en 1984, dans la charmante ville d'Amiens, capitale de la sauvage Picardie. J'ai ensuite suivi mes parents dans leurs périgrinations universitaires, pour arriver à Brest, préfecture maritime, où j'ai effectué toute ma scolarité. Douze années durant, du CP à la Terminale, j'ai affronté les cieux bretons pour aller apprendre...

Un lycée parisien ayant retenu ma candidature, j'ai fait mes valises pour y effectuer mes classes préparatoires aux Grandes Ecoles d'Ingénieurs. Mes parents ont d'ailleurs aussi fait leurs valises pour partir s'installer à Nantes à ce moment-là.

Après deux excellentes années dans ce joli lycée, j'ai intégré une école d'ingénieurs qui se trouve dans la grande banlieue parisienne : l'Ecole Supérieure d'Electricité. J'ai suivi les cours de la prestigieuse institution pendant trois ans, et effectué trois stages majeurs de six mois chacun.

Croyez-le ou non, mais tout cela vous remplit vingt-trois ans comme un rien...

8 août 2007

Introduction

L'idée d'un blog me poursuit depuis quelques mois. Après m'être occupé de celui de mon grand frère, je me suis décidé à publier également.

Tout ce qui est construit, étayé, discuté, argumenté m'intéresse. Le seul problème est que ça n'intéresse peut-être que moi ! Cette crainte m'a longtemps empêcher de bloguer, mais il faut savoir changer d'avis... Voilà comment j'ai contourné l'obstacle.

Internet est un vecteur de communication formidable. A l'instar des grands parcs londoniens, tout le monde peut y prêcher ce qu'il croit être la bonne parole sans être véritablement dérangé. Profitant de cet espace de liberté, nombreux sont les gens qui y écrivent n'importe quoi.

Espérant progresser grâce aux commentaires des blogonautes, je me permet donc d'ajouter mon petit n'importe quoi personnel pour archiver ma pensée d'abord, mais surtout pour dialoguer, échanger, et probablement modifier mon opinion sur un certain nombre de points de vue !
 

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